La liberté
Etre libre c’est selon l’opinion commune, pouvoir faire ce que l’on veut. Dans cette conception de la liberté la présence, ou l’influence de l’autre serait plutôt un obstacle. Cependant la liberté ne consisterait t’elle pas plutôt en une faculté de choix, un pouvoir de se déterminer en s’appuyant éventuellement sur un être différent de moi qui me guiderait dans mes actions, qui me montrerait le chemin? Dans cette seconde conception autrui me permettrait donc alors de révéler ma liberté. Si autrui est un révélateur de ma liberté, dois-je me laisser guider par lui ou cette passivité est une entrave à mes propres choix, à ma liberté. Il conviendrait tout d’abord de savoir si autrui est une condition ou une limite de ma liberté ? Nous envisagerons tout d’abord de montrer dans une première partie qu’autrui peut abolir ou limiter ma liberté en particulier lorsque je me laisse guider par lui. Dans une seconde partie, nous démontrerons que l’homme un moyen de remédier à cette entrave qu’impose l’autre a sa liberté. Et enfin, on se demandera si nous pouvons être libre indépendamment de l’autre sans le regard conducteur d’autrui, avec ou sans lui ?
Se laisser guider par l’autre entrave la liberté. Effectivement, pour être libre il faut pouvoir choisir. Cependant, nous sommes soumis à des sentiments, à des angoisses qui peuvent rendre notre choix difficile, voire impossible. Il peut sembler alors plus simple de faire porter la responsabilité du choix à autrui. Par exemple, il est difficile à une jeune personne de 18 ans d’envisager son avenir, puisque celui ci s’accompagne de multiples questions angoissantes : Quel métier choisir ? Comment préserver sa vie de famille tout en travaillant? Il est alors plus simple de lui faire porter ce choix par nos parents. Mais en se laissant guider par eux, cette jeune personne abandonne sa liberté. Pour maintenir une parcelle de ce libre arbitre peut-être est il plus sage de ne pas choisir