La limace
Mourinho a frappé le premier. Sans prendre de gants. Au coeur du sujet, l'arbitrage. Avant la désignation de l'Allemand Wolfgang Stark pour tenir le sifflet mercredi soir, Guardiola avait déclaré que si jamais l'arbitre portugais Pedro Proença était nommé, José Mourinho serait "super heureux, super content." Avec une saillie bien préparée, mi cinglante, mi ironique, Mourinho a réagi. "Jusqu'ici nous avions deux groupes d'entraîneurs. Un groupe très petit d'entraîneurs qui ne parlent jamais des arbitres. Après, il y a un groupe plus grand, dont je fais partie, qui critique les arbitres quand ils font de grosses erreurs."
"Comme monsieur Mourinho m'a tutoyé, moi aussi je vais le tutoyer"
Vint ensuite le "climax" de sa sortie: "Et maintenant, a-t-il ajouté, avec les déclarations de Pep l'autre jour, nous entrons dans une nouvelle ère, avec un troisième groupe, qui pour l'instant ne compte qu'une personne, lui, qui critique une bonne décision de l'arbitre". La bonne décision en question faisait référence à un but justement refusé à Pedro, selon les images, pour un hors-jeu en finale de la Coupe du Roi. "Cela, je ne l'avais jamais vu dans le monde du football" a conclu Mourinho. Non sans ajouter que Guardiola avait peut-être pris l'habitude des décisions arbitrales favorables depuis la demi-finale Chelsea-Barcelone en 2009. Le Barça s'était qualifié mais