La loge mère
De peur d’enfreindre la règle de caste de certains frères. Et nous causions à cœur ouvert de religion et d’autres choses, Chacun de nous se rapportant Au Dieu qu’il connaissait le mieux. L’un après l’autre, les frères prenaient la parole Et aucun ne s’agitait. L’on se séparait à l’aurore, quand s’éveillaient les perroquets Et le maudit oiseau porte-fièvre ; Comme après tant de paroles Nous nous en revenions à cheval, Mahomet, Dieu et Shiva Jouaient étrangement à cache-cache dans nos têtes. Bien souvent depuis lors, Mes pas errant au service du Gouvernement, Ont porté le salut fraternel De l’orient à l’Occident, Comme cela nous est recommandé, De Kohel à Singapour Mais combien je voudrais les revoir tous Ceux de la Loge-Mère, là-bas ! Comme je voudrais les revoir, Mes frères noirs et bruns, Et sentir le parfum des cigares