La logistique dans le secteur textile habillement au maroc
Au milieu des années 80, le Maroc a commencé à ouvrir son économie afin de dynamiser sa croissance. De 1983 à 2003, le taux d’ouverture de l’économie est passé de 40 à 50% résultant d’un taux de croissance moyen par an des exportations de 8,7%.
Ce choix de l’ouverture commerciale a été renforcé avec les signatures de l’accord d’association avec l’Union Européenne (1996) et plus récemment les différents accords de libre échange, notamment avec les Etats-Unis (2004). Ces accords doivent permettre un accès privilégié à ces grands marchés pour les exportateurs marocains et aussi être synonymes de croissance et d’emploi. A ce titre, le gouvernement estime que 50000 emplois pourraient être créés dans le secteur textile du fait de l’accord de libre échange signé avec les Etats-Unis.
Mais ces accords et le nouvel environnement international sont autant de défis lancés aux entreprises marocains. L’expiration de l’accord multifibres, en application depuis janvier 2005, permet une concurrence directe entre les entreprises textiles marocaines et les entreprises textiles asiatiques sur le marché européen. En outre, résultant de la mise en œuvre de ces accords de libre échange, la protection tarifaire va progressivement disparaître et les produits européens ou américains pourraient directement concurrencer les produits marocains sur le marché national, il est donc indispensable pour les entreprises marocaines d’êtres compétitives dans ce nouvel environnement.
La compétitivité contient de nombreux éléments aussi divers que le coût de la main d’oeuvre (et son niveau de qualification), l’innovation, le respect du droit ou bien encore la performance des services publics et la qualité des infrastructures et des services rendus par ces derniers.
Pour un pays dont l’avantage comparatif est lié à la géographie, la logistique devient un élément important de cet avantage comparatif. La problématique de la logistique du commerce est d’ailleurs un thème