La marche verte
L’histoire, la géographie, la religion, les coutumes, le parler, les liens tribaux et sociaux plaidaient et plaident toujours pour cette vérité incontestable. Comme devait d’ailleurs le reconnaître l’Arrêt de la Cour Internationale de Justice de La Haye qui, le 16 octobre 1975, établissait formellement l’existence de liens d’allégeance entre le Roi du Maroc et les tribus sahraouies, rejetant par la même occasion la thèse des franquistes espagnols, laquelle prétendait que l’Espagne avait annexé ce territoire parce qu’il était « terra nullius », vide et sans maître ! Trente-neuf années ont passé depuis le déclenchement de la Marche Verte et la geste héroïque des 350 000 marcheurs est encore aujourd’hui l’une des plus belles pages de l’Histoire du Peuple marocain.
De Franco à Juan Carlos
Conscients des suites et des conséquences de la marche de libération du Sahara marocain, nous nous devons d’en célébrer l’anniversaire. En effet, la Marche Verte n’a pas seulement permis d’éviter l’érection d’un Etat fantoche sur ce territoire, qui aurait été immanquablement à la solde de l’Espagne et (surtout) de l’Algérie. Cette épopée a permis des avancées qui, aujourd’hui encore, marquent de leur empreinte les institutions marocaines, les relations entre le Pouvoir et les partis politiques, la situation des Droits de l’Homme, le climat de libertés et d’approfondissement démocratique dont,