La mixité de l éducation de 82 à nos jours
(Réf : L’EPS AU XXe SIECLE EN France, 1995)
Le 28 Mars 1882, la loi Jules Ferry reconnait les droits de l’état en matière d’éducation physique. Elle fixe les règles sur la pratique de l’EPS pour les garçons en la pratique de gymnastique à des fins militaire et ouvrière, et pour les filles, les préparer au soin du ménage et aux ouvrages de femme tout en développant principalement la légèreté, la souplesse et l’adresse. Féminité et maternité sont les maîtres mots qui organiseront les exercices physiques.
En 1891, LAGRANGE.F déclare que les femmes ont des fonctions physiologiques incompatibles pour la pratique sportive avec le travail, la grossesse, l’allaitement et les menstruations.
A partir de 1912, deux tendances vont alors de dégager. Celle d’ALICE MILLAT qui réclame la pratique de sports de compétition dont le but est la performance et celle de la FFG qui revendique une éducation physique restreinte dont l’unique but est la préservation de la santé. Nous sommes alors dans une période avec des fortes tensions sociales entre hommes et femmes.
Pendant la guerre, entre 1914 et 1918, du fait du départ des hommes au combat, les femmes ont été logiquement contrainte de se concentrer principalement sur des tâches ouvrières.
A la fin de la guerre, des femmes de classe aisées et moyenne se lancent dans des activités physiques diverses et variées. Nous pouvons citer SUZANNE LENGLEN en la pratique du tennis, MARYSE BASTIE qui a traversé l’atlantique et IDA REBARDY qui est gardienne de football et lanceuse de javelot. Le 01 juillet 1920, le sénat réaffirme l’obligation du sport pour les filles et les garçons, cependant, les filles ont des horaires décalés et ne pratique l’éducation physique qu’une demi-heure par semaine. Les femmes se serviront du sport comme moyen d’émancipation mais les classes politiques et médicales les cantonnent à leur rôle de mère. De 1920 à 1928,