La place des femmes
Le 7 août 1914, un grand changement s’installe dans les vies de ces femmes. Elles sont appelées par le chef du gouvernement Viviani, pour travailler et remplacer les hommes mobilisés.
Nous pouvons le voir dans son discours “Aux femmes Françaises” avec les extraits suivants : “Debout donc, femmes françaises, jeunes enfants filles et fils de la Patrie ! Remplacez sur le champ du travail ceux qui sont sur les champs de bataille”, “Debout, à l’action, au labeur ! Il y aura demain de la gloire pour tout le monde”.
Les femmes avant cette guerre ne travaillaient pas seulement dans leur maison mais étaient fermières, ouvrières ou avaient un métier dit féminin (infirmière, institutrice, …). La Guerre a eu peu d’effets sur le taux d’activité féminin. Nous pouvons effectivement le voir avec cette petite évolution des chiffres car en 1911 il y avait 7 millions 217 000 femmes qui étaient dans la population active, ensuite en 1921, il y a une légère augmentation (7 millions 231 000 femmes dans la population active), mais en 1931 une fois la guerre finie, une diminution est remarquée. Le nombre de femmes qui travaillent est de 6 millions 986 000.
Ces chiffres nous permettent de dire que la guerre n’a pas eu d’impact important sur le taux d’activité des femmes.
Cependant, leur travail change. Pendant la guerre, les femmes vont travailler dans les usines d’armement, fabriquer des armes, des munitions. C’est ainsi qu’elles auront le surnom de “munitionnettes”. Elles peuvent aussi travailler dans les campagnes et reprendre le travail des hommes de leur famille, ou alors, s’engager comme infirmières: elles peuvent assister les médecins sur les champs de bataille. Pendant cette période, les femmes effectuent des travaux d’hommes. Elles travaillent aussi bien dans les secteurs primaires, tertiaires ou secondaires. Elles pouvaient occuper des postes masculins difficiles et dangereux (exemple : des produits chimiques