La morale
I- Le bonheur comme fondement de la morale.
→ Aristote constate que toute activité est finalisée, a lieu par rapport à buts. Différence hypothèse déterministe car causes motrices/finales.
→ Le but = un bien. Le désir = réaliser un certain nombre de buts. Parmi activités, deux grands types : praxis et poesis. Mais : lorsqu'un fabrique est-ce qu'on ne s'améliore pas ? Oui mais pr réflexion, on utilise deux aspects.
→ Hiérarchie entre les fins (fabriquer objet pr bien monter à cheval, bien monter pr bien combattre), certaines sont des moyens pr arriver à d'autres fins. Pr Aristote on ne peut remonter ainsi à l'infini, certaines fins sont des fins en elles-mêmes, voulues pr elles-mêmes et non comme moyens. Sinon absurdité ; fin ultime qu'on veut pr elle-même = souverain bien.
→ Dans la conduite de la vie, connaissance souverain bien fait s'interroger l'homme sur sa vie (pr l'archer il faut voir la cible = le souverain bien pr savoir dans quelle direction = décisions s'orienter). Il faut donc définir souverain bien, donc définir le bonheur ; comment l'atteindre ? Par la morale.
→ BILAN : il faut définir/caractériser le bonheur ; faire de la morale c'est trouver comment atteindre souverain bien.
II- Critique de la thèse
→ mais difficulté définir bonheur car diversité opinions sur le bonheur, donc confusion sur celui-ci, pas d'objectivité ; pr un même individu, conception du bonheur change au cours existence, donc incapacité à définir précisément le bonheur.
→ certaines conditions générales sont nécessaires (santé, amour des proches, liberté) mais pas suffisantes : dans Le Chien et le Loup, la liberté n'est pas suffisante. Même sur ces conditions générales, il n'y a pas d'accord global.
→ idée bonheur subjective, dépend appréciation chacun et comparaison avec autrui : si qqun est moins bien doté, on sera heureux, si mieux doté on sera malheureux. Plus on a de connaissances sur la manière de vivre