La moralité selon nietzsche et rousseau
La moralité est un thème si large et si vague qu’il est difficile d’en donner une définition simple et distingue. Il s’agit en fait d’un ensemble de principe de jugement, de règle de conduite, de valeurs, de droit qu’une société s’impose. Cet ensemble de principes est relatif entre le bien et le mal et réside autant dans la conscience individuelle que dans la conscience collective. Les points de vue démontrés ci-dessous seront ceux de Friedrich Nietzsche et de Jean-Jacques Rousseau.
Pour commencer, Friedrich Nietzsche avait une vision bien radicale envers la moralité puisqu’il considérait que ça n’existe pas. En fait, il rejette toute la morale chrétienne qui valorise la pitié et l’humilité. Le philosophe considère que la moralité a été créée par des faibles qui auraient été opprimés par des gens plus forts qu’eux. Il qualifie « morale d’esclave » lorsqu’un individu refoule ses instincts et renonce à sa vie le rendant servile. C’est comme si les faibles s’étaient dit : nous sommes condamnés à être faible et comme ceux qui nous opprime sont les « méchants », faisons le contraire de ce qu’ils font pour être bon. Le ressentiment qu’ils éprouvent est une volonté vaincue qui cherche à se venger, mais les faibles décident de laisser Dieu le soin de les venger. Puis, face à cet acte passif, des valeurs, des principes et des lois se sont instaurés afin de pratiquer cette croyance envers Dieu. Ce qui a permis au plus faible de prendre la place des plus fortes. La deuxième morale se nomme « la morale des maîtres » constitués d’homme libre aux valeurs héroïques qui prônent le surpassement de soi grâce à leur volonté de fer. Ils n’ont pas recours à une croyance quelconque et ne dépendent de personne excepter eux-mêmes. L’objectif de la morale de Nietzche est de sortir du pessimisme en écoutant notre volonté et notre imagination.
Jean-Jacques Rousseau fait de la moralité un fil conducteur de sa philosophie. Il n’en parle