La mort du roi Tsongor
Ce roman a des similitudes avec « L’alchimiste » de Paul Coelho et « Le Petit Prince » de Saint-Exupéry. Dans ces trois livres, quelqu’un est à la recherche du Graal. Il y a un parcours initiatique par lequel il faut passer, sinon tout perd son sens.
Dans « La mort du roi Tsongor », l’action se déroule en Afrique, dans des temps très anciens, et débute par une description de la magnificence des richesses de ce pays à l’occasion de la préparation du mariage de Samilia, la fille du roi Tsongor. Ces très belles descriptions témoignent de la puissance de ce roi à travers les cadeaux offerts à la princesse car plus le roi est riche, plus les cadeaux doivent être de valeur. Le palais regorge donc de dons de qualité :
« C’était un gigantesque amas de fleurs, d’amulettes, de sacs de céréales et de jarres de vin. C’était une montagne de tissus et de statues sacrées. Chacun voulait offrir à la fille du roi Tsongor un gage d’admiration et une prière de bénédiction. (…) Les serviteurs du palais, toute la nuit, n’avaient cessé de faire des allers-retours, entre la montagne de cadeaux de la place et les salles du palais. Ils transportaient ces centaines de sacs, de fleurs et de bijoux. » (page 12 et 13)
Cette procession presque interminable de présents pourrait faire croire que la paix est bien installée pourtant l’angoisse du plus fidèle serviteur du roi, Katabolonga nous fait pressentir que tout peut basculer. L’arrivée