La mort du Roi Tsongor
REFLEXION SUR L’ŒUVRE : l’histoire est haletante et belle surtout a travers la fidélité de Katabolonga et de Souba. Beaucoup de scènes sont violentes, on peut même parler de dégoût face aux scènes sanglantes de combats devant la cité de Massaba. Ce n’est pas seulement un récit épique, c’est aussi une réflexion sur la vie, la mort, la haine des hommes et leur appétit de pouvoir, de tuer pour un autre homme qui veut épouser une femme. Mais on y retrouve les thèmes de la famille, de l’honneur, de l’humain. Bien qu’il mette en scène des personnages horribles par leurs actions ou leurs paroles, le roman de Laurent Gaudé est profondément humain et tres réaliste.
PERSONNAGES : - Le Roi Tsongor : placé au cœur du roman / titre éponyme/ grosse partie de l’histoire, on connait personnage que par le biais de sa mort, a travers souba : - le glorieux, un palais splendide dans les jardins suspendus de la ville de Saramine ;
-le bâtisseur, une pyramide dans la forêt des baobabs hurleurs ;
-l’explorateur, une ile cimetière dans l’archipel des manguiers, « les dernières terres avant le néant » ;
-le guerrier, des salles troglodytiques peuplées d’« une armée immense de soldats de pierre » dans les plateaux rocailleux des terres du Centre ;
-le père, une haute tour avec à sa cime une pierre translucide dans le désert des figuiers ;
-le tueur, le sauvage, un tombeau maudit dans une crique putride et mortifère du désert de pierres ; -Tsongor, enfin, le palais creusé dans la roche dans les hautes montagnes du Nord, « somptueux mais caché » (p. 194), sa « dernière demeure » (p. 177). Ambigu, contradictoire, obscure, tourmenté par son passé : reçu aucun bien de son père, conquiert/tuerie le monde avec une pièce d’or pour être a la tête d’un empire immense et merveilleux. Passe de chef de guerre sanguinaire a père généreux et donne sagesse aux souverains -Katabolonga : porteur du tabouret d’or/serviteur du roi/ élevé statut le plus