La mort et le bucheron
D’abord la situation initiale (vers 1 à 4) est en alexandrin régulier donne une monotonie pesante d’une vie triste, peu agréable à vivre. La Fontaine a utilisé l’imparfait et le participe présent synonymes du poids du temps qui est lourd pour le Bûcheron. Les assonances « è » et « é » sont fréquentes dans ces quatre vers de la situation initiale. Plus précisément, la première apparition du Bûcheron (précédé d’un adjectif péjoratif) est dans le premier vers « Un pauvre Bûcheron », grâce à ce vers nous sommes d’emblée guidé sur la voie du pathétique et de la compassion. L’hyperbole et l’assonance « ou », de la deuxième partie du vers 1 « tout couvert de ramées », donne une impression de pesanteur. Le vers 4, « Et tâchait de gagner sa chaumine enfumée », est construit avec un verbe d’effort et d’un terme familier « chaumine »qui accentue la faiblesse du personnage et sa pauvreté, qui nous oblige la compassion. Ensuite, la rupture, vers 5 et 6 « Enfin, n’en pouvant plus d’effort et de douleur, Il met bas son fagot, il songe à son malheur. », est marqué par l’adverbe de temps « Enfin » qui montre la fin proche du bûcheron. Les sons [p], [d] et [f] sont des sonorités qui miment l’essoufflement. Vers 6 « Il met bas son fagot, il songe à son malheur. » indique un bilan de conscience. Un monologue indirect libre qui suit ne fait que de l’appauvrir, vers 9 « Point de pain quelquefois, et jamais de repos. » est une graduation de la souffrance (la faim et le repos) souligne une triste vie et