La morte amoureuse de théophile gautier
Cette histoire raconte la double vie d’un jeune prêtre durant trois ans, qui prie le jour, et rêve la nuit de mener une vie de seigneur en compagnie d’une courtisane. Ce récit suscite des avis différents selon les lecteurs.
Pour ma part, ce conte m’a interpellé, et je dois avouer que j’ai pris un grand plaisir à le lire. L’histoire en elle-même, ainsi que la complexité des personnages : beaucoup de choses m’ont plu.
Pour commencer, regardons la trame de cette histoire. Un très jeune prêtre aveuglé par sa foi, pour qui son ordination va devenir un cauchemar, car il voit pour la première fois de sa vie une femme, à la beauté saisissante. Dès lors, son existence va être chamboulée par cette mystérieuse inconnue. Ce qui m’a plus dans cette histoire, c’est que le fantastique revient régulièrement au cours du livre.
Lorsque qu’il revoit cette femme un an après son ordination, alors qu’elle est censée être morte, elle se réveille l’espace d’un instant à la suite d’un baiser. « O prodige ! Un léger souffle se mêla à mon souffle ». A la fin du livre, alors que le prêtre et l’abbé Sérapion ouvre la tombe de Clarimonde, dont le corps est intact bien qu’elle soit morte 3 ans auparavant, le contact avec l’eau bénite la transforme en un tas de cendres. « La pauvre Clarimonde … touchée par la sainte rosée … tomba en poussière ».
J’ai également aimé le doute qui plane autour du narrateur : est-ce un prêtre, qui rêve d’être un seigneur aimant une courtisane, ou l’inverse ? Chacun peut se forger son opinion sur cette histoire. Ces éléments fantastiques pourraient tout aussi bien être le fruit de l’imagination du prêtre.
Voyons en détail un personnage, tout aussi important que le prêtre dans l’histoire, et qui a retenu mon attention.
Le personnage de Clarimonde est intéressant car il fait partit des