Mauprat - p129 commentaire
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La nature devient un refuge pour Bernard. -Tout d’abord elle modifie l’état d’esprit de celui-ci, il s’apaise peu à peu. Au début, Bernard est « en proie » à beaucoup de tumultes psychologiques et se heurte « à mille incertitudes ». L’adjectif numérique « mille » interpelle par sa quantité élevée d’incertitudes et montre bien l’état bouleversé dans lequel se trouve Bernard. Etant «en proie » s’ajoute une sensation d’emprisonnement. En arrivant dans la campagne, Bernard constate que la lumière de la lune est « sereine » ainsi que la nature qui l’entoure. Cette sérénité environnementale le fait s’apaiser et il sent alors une « douce influence ». L’adjectif « douce » qualifie cet apaisement progressif. Le nom « force » affiche son état précédent mais « régularité » indique un certain calme. La négation « n[e] plus » dépeins bien l’excitation et le mal-être que Bernard ressentait. Cette idée se confirme par l’adjectif « douloureux ». - De plus, elle est aussi vue à travers l’obsession de Bernard. La personnification de la marguerite prouve bien cet état. Les quatre phrases exclamatives et brèves marquent la façon d’être de Bernard. Il tutoie la marguerite comme il tutoierait une personne, convaincu d’avoir enfin trouvée Edmée. Le pronom démonstratif « c’ » suivi du verbe être accentue la désignation d’ « Edmée » qui suit. La marguerite l’ébloui et l’empêche presque de distinguer la réalité : elle est « si belle ». L’adverbe « si » insiste encore plus sur cette beauté et le vocabulaire utilisé est mélioratif ; tous deux sont témoins de l’admiration qu’il éprouve. « Sa collerette blanche frangée de pourpre » accentue la personnification par la parenté aux vêtements que peuvent portés les femmes : une étoffe ou une dentelle placé autour du coup et bordé d’une couleur rouge foncé tirant sur le violet. La femme et la fleur sont alors liées et rendent le texte plus concret. Déjà dans son obsession, il personnifie d’abord le paysage qui l’entoure en faisant un mélange du