La mosaïque grecque depuis les origines jusqu'à la fin de l'époque hellénistique : technique, style et iconographie
A l'époque gréco-romaine, la construction d'un édifice se terminait pas une étape qui n'était pas du tout lésiné. Il s'agit de la décoration d'un édifice dont le but premier ne concernait pas du tout l'aspect esthétique. Il y avait une volonté de protéger ses structures des « agressions » extérieures comme l'humidité par exemple. Il était donc nécessaire de poser un revêtement, la plus part du temps de terre cuite ou d'enduit.
Puis, très rapidement, ces revêtements donnent lieu à l'expression d'un art qui permet d'embellir les édifices pour les rendre plus agréables à regarder. La décoration au sens premier du termes n'est plus juste une question pratique mais une question esthétique. Dans les édifices, plusieurs techniques de décoration que l'on peut appeler techniques « picturale » se développent comme la peinture, la sculpture, la gravure ou encore la mosaïque. C'est ce dernier qui nous intéresse le plus.
Bien que la mosaïque fasse partie de la peinture, au sens large du terme, il existe des différence entre cette dernière et la sculpture. C'est une technique qui se limite à la civilisation gréco-romaine et au monde médiéval latino-byzantin. Les premières mosaïques apparaissent donc à l'époque grecque archaïque et se diffuse ensuite plus largement dans le monde méditerranéen.
Le terme « mosaïque » trouve son étymologie dans le mot latin opus musiuum que l'on peut traduire par « grotte des Muses ». Cela renvoie à la technique décorative utilisée dans les grottes ou fontaines dédiées aux Muses, les musaea.
C'est donc une technique qui s'adapte parfaitement aux milieux humides et progressivement le mot désigne la technique décorative et non plus son emploi dans un lieu précis.
Il s'agit d'une surface décorée de petites pierres accolées les unes aux autres qui forment alors un dessins. Les techniques de réalisation d'une mosaïque