La multiplicité des critères de différenciation sociale brouille-t-elle les frontières de classe ?

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Le terme de « classes sociales », issu du XIXème siècle avec la théorie de Karl Marx a évolué de manière considérable au fil des années. Les sociologues ont pris l’habitude de classer les individus en fonction de leur appartenance à un groupe social. Cela permet d’analyser les groupes sociaux en les opposant les uns aux autres en fonction de critères économiques. En effet, des ensembles d’individus ayant les mêmes caractéristiques et buts communs, peuvent de plus en plus être rassemblés, par leur position dans les rapports de production, leur mode de vie semblable et leur sentiment d’appartenance à un groupe social. La différenciation sociale est un phénomène qui répartit les gens dans l’échelle sociale, et cependant, une multitude de critères de différenciation comme l’âge, le genre ethnique, le sexe, et bien d’autres viennent élargir ces frontières divisant la société en diverses classes. De nouvelles façons d’analyser la structure sociale apparaissent avec l’évolution économique et sociale de notre pays, et d’autres critères sont utilisés pour rendre compte de cette nouvelle réalité. Il y a donc une incohérence dû à un nombre trop important de critères et on peut alors se demander si cette multitude de critères de différenciation ne viendrait pas brouiller les frontières de classes sociales ? Pour répondre à cette question, nous allons tout d’abord montrer que cette multitude de critères brouille les frontières des classes sociales, puis pour finir, nous verrons comment malgré tout, elle peut les rendre plus évidentes et plus efficaces. I) La diversité des critères peut brouiller les frontières de classe. A) L’émergence du nombre de critères de différenciation sociale. - Le statut professionnel : PCS ! individus aux statuts différents (privé/public, contrats précaires/ CDI, prestige) - L’âge : Des inégalités entre les générations, la situation est moins favorable pour les jeunes d’aujourd’hui dû aux conjonctures actuelles : activité déprimé, travail déprimé. De

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