La mémoire
Mémoire à court terme et mémoire à long terme
De l’antiquité à l’époque du béhaviorisme, la mémoire était considérée comme une seule entité, ce qu’on retrouve bien dans certaines expressions comme j’ai de la mémoire, je n’ai pas de mémoire. Seule exception, le neurologue Charcot qui au milieu du XIXe siècle observe que des lésions ne touchent que certaines parties de la mémoire (les mots, les images). L’idée est que la mémoire est spécialisée : c’est la théorie de la mémoire partielle. Mais cette théorie française est oubliée et le béhaviorisme impose l’idée d’une mémoire unique constituée d’un unique réseau associatif. Dans cette mémoire, l’apprentissage est progressif, constitué de nombreux essais, mais à l’inverse l’oubli est lent. De même, on ne se pose pas de question sur la capacité de la mémoire qui est vue comme immense, ayant comme seule limite le temps d’apprentissage. A l’inverse, vers les années 50, des chercheurs influencés par le traitement de l’information mettent en évidence deux grands systèmes de mémoires complètement opposés