La notion d’inconscient introduit-elle la fatalité dans la vie de l’homme ?

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SUJET 2 : La notion d’inconscient introduit-elle la fatalité dans la vie de l’homme ? Envisager que l’inconscient fusse à l’origine de la fatalité dans la vie de l’homme peut paraitre comme évident dans un premier temps. L’inconscient est une source de trouble pour l’homme, en effet c’est une partie du psychisme qui a son fonctionnement propre dont le sujet n’a pas conscience. L’inconscient regroupe les zones d’ombre du sujet, c’est-à-dire, selon Freud, Le « ça » et le « surmoi », le « ça » étant l’ensemble des désirs régis sous la notion de plaisir, et le « surmoi » les interdits moraux intériorisés par le sujet. L’homme n’est donc pas libre de lui-même, il ne peut pas lutter, son destin est donc lié à la fatalité. Cependant l’inconscient ne serait-il que fatalité ? N’aurait-il pas un rôle à jouer dans la vie de l’homme ? En effet l’inconscient peut permettre le développement de la personnalité lors de la petite enfance en mettant en place ce que l’on appelle la conscience morale, c’est-à-dire la capacité à formuler un jugement fondé qui parvient à distinguer le bien du mal. La découverte de l’inconscient peut d’ailleurs être bénéfique pour le sujet, lui permettant d’obtenir une plus grande liberté dans sa vie. L’inconscient ne peut donc pas être source de fatalité si au contraire il fait preuve de vertu. La notion d’inconscient serait-elle à l’origine de la fatalité dans la vie de l’homme ? Le fait que l’homme ne soit pas totalement maître de lui-même influencerait-il le caractère tragique de son destin ? L’inconscient est en lui-même une source de troubles faces auxquels le sujet est impuissant, dont-il ne peut pas lutter malgré une forte volonté car il n’en n’a pas conscience. Ces troubles résultent d’un mal-être permanant qui prend le plus souvent une apparence physiologique. La cause est pourtant fort simple : il s’agit généralement d’un refoulement des désirs pour satisfaire la morale mise en place, c’est une sorte d’interdiction que l’homme se

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