COCHEZ Tiphaine
L1 S1 Droit

Travaux Dirigés
Introduction historique au Droit

Séance 5 : Commentaire de textes : « La paix de Dieu »

L’Eglise intervient à la fin du Xéme siècle, au changement de dynastie entre les carolingiens et les capétiens, dans le pouvoir royal. Elle est le seul pouvoir organisé capable de réaction face aux différents problèmes qui se posent. Une série de conciles établissent deux institutions visant à restreindre les effets des guerres ou à en limiter la durée : La paix de Dieu et la trêve de Dieu. La paix de Dieu résulte de tout un mouvement qui a commencé avec le concile de Charroux en 989. Le pape Urbain II la déclare universelle au concile de Clermont en 1096. Le corpus "La paix de Dieu" possède comme support quatre différents extraits de texte qui sont de la "Collection canonique" D'Arbbon de Fleury, les 3 canons du Concile de Charroux de 989, le serment de paix institué par Guerin, évêque de Beauvais datant de 1023 et un extrait d'analyse du serment de paix d'un chroniqueur contemporain, clerc de l'église de Cambrai. La paix de Dieu a été créée au début du Xéme siècle au début de la dynastie capétienne. Elle a été créée par l’Eglise dans un contexte où les guerres sont très fréquentes. Tout homme libre peut participer à la guerre ce qui entraîne la multiplication des conflits armés qui opposent des groupes sociaux entiers. Ces guerres privées sont de véritables fléaux pour les campagnes car les innocents et les civils meurent. De la, l’Eglise réagit pour essayer de limiter les ravages. Ces trois textes du corpus traitent des pouvoirs du roi vis-à-vis de l’Eglise ainsi que des obligations des hommes envers l’Eglise que ce soit dans l’intérêt des personnes ecclésiastiques que des biens matériels de l’Eglise. Nous pouvons alors nous demander dans quelle mesure l’Eglise a redressé le pouvoir du roi et l’organisation des conflits dans le royaume. Nous verrons dans un premier mouvement le renforcement d’un pouvoir