LA PARITE HOMMES-FEMMES

INTRODUCTION

De nos jours, la société fait apparaître de façon plus ou moins criarde certaines inégalités. Elles peuvent apparaître ( notamment en ce qui concerne les domaines économique et social) parfois légitimes dans la mesure où elles découleraient uniquement des aptitudes et des efforts d’individus qui seraient au départ mis dans des conditions similaires pour ne pas dire égalitaires. C’est ainsi que nous observons aujourd’hui une candidate à l’investiture suprême en tête des sondages ou même un patron du MEDEF issu de la gent féminine. Mais, les femmes , puisque c’est d’elles qu’il s’agit, ont-elles dans la société les mêmes rôles que les hommes ? Ces inégalités sont-elles des résultantes de la recherche de l’efficacité et donc de ce fait nécessaires ? Autrement dit, la parité n’est-elle qu’un idéal qui ne garantirait pas une gestion optimale de la société ou plutôt une exigence qui rétablirait la justice sociale entre les genres au profit de l’efficience ? Pour tenter de répondre à ces interrogations, nous aborderons la parité dans un premier temps dans le champ scolaire puis sur le marché du travail pour enfin étudier la parité dans la sphère politique

I / LA PARITE DANS LE SYSTEME EDUCATIF

D’emblée, il faut reconnaître que les filles ont dépassé les garçons sur le plan scolaire. En effet, les femmes sortent de plus en plus diplômées et à des niveaux plus élevés. Avant les années 80, des évolutions ont lieu surtout dans l’enseignement primaire et secondaire (bachelières plus nombreuses que les bacheliers depuis la fin des années 60) et les 2 premiers cycles du supérieur tandis que depuis les années 80, les progrès concernent surtout le supérieur (femmes majoritaires dans le supérieur depuis 1981). Au vu de la masse importante de données chiffrées disponible, il n’est pas nécessaire de s’étendre sur ces chiffres. Il me semble plus intéressant de n’analyser que les données importantes afin d’en