La parrure
« Oh ! ma pauvre Mathilde ! Mais la mienne était fausse. Elle valait au plus cinq cents francs !...
Un jour, alors que les Loisel avait enfin fini de rembourser la somme qu’ils avaient empruntée, Mathilde songea aux différents procédés qu’elle avait mos sur pied pour trouver l’argent nécessaire. Cinq années plus tôt, elle avait accumulé deux emplois et son mari, s’était évertué à faire des heures supplémentaires au Ministère de l’Inspection Publique. Pour économiser de l’argent, le couple avait préféré vivre dans le quartier de la Goutte d’Or. L’appartement, misérable, mal chauffé et humide avait eu raison de la santé fragile de Mathilde. Le couple survit tant bien que mal mais le sentiment de l’échec et de l’humiliation obsédait Mathilde durant toutes ces années.
Usée et lassée, ces pensées l’attristèrent davantage. Son mari, qui était parti voir son frère, rentra précipitamment dans l’appartement. Les yeux écarquillés et le visage un rouge