« La partie de cartes » de Fernand Léger est en rupture avec les œuvres de son époque car elle représente la guerre sous une forme vague. Dans cette peinture cubiste nous voyons des membres représentés sous formes géométriques, nous distinguons des visages taillés en dures facettes, des grades et des insignes qui nous laissent deviner que ce sont des soldats.
Fernand Léger, né le 4 février 1881, à Argentan (Orne) et mort le 17 août 1955, à Gif-sur-Yvette (Essonne), est un peintre français, mais aussi créateur de cartons de tapisseries et de vitraux, décorateur, céramiste, sculpteur, dessinateur, illustrateur. « Pionnier du cubisme », « paysan de l’avant-garde » ou « cubiste », il a été l’un des premiers à exposer publiquement des travaux d’orientation cubiste.
Le cubisme, comme le souligne Apollinaire dans Les Peintres cubistes, Méditations esthétiques (1913), a ouvert la voie de l'abstraction (orphisme, suprématisme, futurisme, rayonnisme, Bauhaus) et de l'art conceptuel (la dadaïsme), bien que le cubisme n'ait pas produit d'œuvres totalement dénuées de lien avec la réalité. D'une façon plus générale, presque tous les artistes importants qui réussiront à trouver un style personnel avant la Première Guerre mondiale, seront passés à un moment ou à un autre, par une phase cubiste. Le cubisme prend sa source dans une lettre de Cézanne à Émile Bernard, du 15 avril 1904, de laquelle sera tirée une phrase souvent répétée pour justifier les théories cubistes : « Traitez la nature par le cylindre, la sphère, le cône, le tout mis en perspective, soit que chaque côté d'un objet, d'un plan, se dirige vers un point central. »
Dans cette peinture on reconnaît très facilement le style présent, le cubisme. L’artiste a fait en sorte de n’utiliser que des formes géométrique comme des cônes, des cylindres, des pyramides… Aucun détail n’est présent sur les soldats, on dirait plus des robots, des machines qu’autre chose.
Le peintre a représenté les personnages tels qu’ils