la parure, excipit
Le genre de la nouvelle connaît un grand succès au XIXe siècle. Il se caractérise par différents éléments : texte court, histoire qui se focalise sur une action et/ ou sur peu de personnages, évolution rapide, présence parfois d’une chute. Les journaux qui se développent à cette époque vont permettre une large diffusion de ces textes au format court.
Maupassant est l’un des grands représentants de ce genre. Il va écrire de nombreuses nouvelles fantastiques et réalistes. La Parure compte parmi celles-ci. C’est une nouvelle réaliste mettant en scène une femme de la classe moyenne, Mathilde Loisel, mal mariée et regrettant de ne pas avoir pu vivre la vie qu’elle pensait mériter. Résumé rapide.
Le passage que nous avons à étudier ici se situe à la fin de la nouvelle. Il arrive au moment où l’on peut penser que l’histoire est terminée. Mathilde Loisel et son mari viennent d’achever le remboursement de la parure achetée pour remplacer celle, perdue, qui leur avait été prêtée. Une phrase sous forme de morale accentue cette impression d’achèvement : « Comme il faut peu de choses pour vous perdre ou vous sauver ». Le schéma narratif semble bouclé. Pourtant la nouvelle rebondit ici pour nous mener vers une fin inattendue.
Pbmtq : Comment Maupassant, réussit-il à mettre en place ce nouveau rebondissement et à recréer en quelques lignes une tension dynamique pour nous mener vers une fin des plus surprenantes ?
Développement :
« Or » est l’élément qui permet ici d’introduire dans l’histoire un nouvel événement. Cette conjonction de coordination annonce l’arrivée d’une nouvelle péripétie, d’un rebondissement auquel on ne s’attendait pas. On a presque l’impression de rebondir sur une autre nouvelle. On trouve d’ailleurs exposition rapide de temps et de lieu « dimanche », « Champs-Elysées ». Nombreux éléments introduits par des articles indéfinis : « un dimanche », « un tour », « une femme », « un enfant ». Le seul élément connu est Mathilde désigné par