La pensée philosophiqe de jean jacques rousseau
1. Introduction
En plein siècle des lumières Rousseau élève une véhémente protestation contre le progrès des sciences et l’accumulation des richesses, contre une société oppressive et des institutions arbitraires. Il prévient ses contemporains que s’ils ne retournent pas à la simplicité naturelle, ils courront inévitablement à leur perte.
Il propose de réformer : les mœurs, l’éducation, les institutions politiques et sociales, le droit et même la religion. Si l’homme occupe aujourd’hui une place centrale dans notre conception du monde c’est en grande partie à Rousseau qu’on le doit. Kant à d’ailleurs dit : Rousseau est le Newton du monde moral. »
Bien qu’il ait écrit de nombreux ouvrages, nous ne nous intéresserons qu’à six d’entre eux à savoir :
Le Discours sur les sciences et les arts (1749)
Le Discours sur l’origine de l’inégalité (1755)
La Nouvelle Héloïse (1761)
Emile et Du contrat social (1762)
Le Dictionnaire de musique (1767)
2. Les œuvres
3.1. Celles qui contestent et qui questionnent
Discours sur les sciences et les arts
Diderot était incarcéré au Donjon de Vincennes en 1749 pour avoir écrit la: Lettre sur les aveugles à l’usage de ceux qui voient. Un essai où Diderot développe l’idée que la morale dépend de la sensibilité, en montrant qu'un certain nombre d'arguments religieux sont sans portée pour un aveugle. Ce qui suggère que la morale (sous entendu religieuse) n’est donc pas universelle mais liée à la perception de chacun. Ce qui évidemment, au sain d’un État aussi tolérant que la France religieuse du XVIIIème s. lui valu d’être enfermé
Donc en allant rendre visite à Diderot, Rousseau parcourut le Mercure de France, un journal, et tomba sur la question proposée par l’Académie de Dijon pour le concours de l’année suivante : Si le progrès des sciences et des arts a contribué à corrompre ou à épurer les mœurs ? Il révèle dans les confessions (Tomme II) : « À