A l’heure actuelle, il est évident que les entreprises ne peuvent pas évoluer en vase clos. Pour parvenir à un certain niveau de croissance, elles doivent tenir compte de l’environnement tant interne qu’externe. Les 3 matrices, dites des cabinets de consultants, sont des outils d’analyse du portefeuille d’activités utilisés par les entreprises. La matrice BCG, la première à être développée, repose sur théorie de L’EFFET D’EXPERIENCE, en priorisant l'allocation optimale des ressources entre différents segments pour acquérir une meilleure position concurrentielle globale. D’une très grande simplicité, elle met l’accent uniquement sur des références quantitatives sans tenir compte de certains coûts (mise sur le marché, taux de change, transport). Il est à souligner que ses principes ne sont pas toujours vérifiés puisque la rentabilité ne dépend pas toujours de la part de marché, et qu’un produit au point de poids mort n'est pas toujours néfaste à l'entreprise. C’est le cas de l’industrie de luxe qui détient un part de marché minoritaire mais rentable. En plus de sa croissance, les effets de synergie en divers DAS peuvent également révéler l’attractivité du marché. Selon cette logique, la gestion du portefeuille permet de mieux gérer les risques.

La Matrice Mc Kinsey est plus sophistiquée que la Matrice BCG. Les aspects pris en compte sont l'attrait du marché et la force concurrentielle. Elle implique une réflexion sur les facteurs de compétitivité et d’attrait des secteurs en interaction avec l’entreprise. Il y a une intégration dans l’analyse des critères clés des secteurs étudiés sans focalisation sur des variables uniquement quantitatives. Toutefois, elle présente une certaine complexité dans la mise en œuvre et une subjectivité dans la pondération et la notation. McKinsey insiste sur la valeur relative des segments pour l'entreprise en privilégiant la notion de synergie. Ainsi cette matrice s'avère donc pertinente pour les activités de