La philosophie
Dès qu’il s’agit, en revanche, de déterminer l’objet de la philosophie, et bien cela est impossible. Elle n’a pas sur un seul objet, mais sur une infinité. Tout peut être objet pour la philo. C’est pour cette raison qu’elle va susciter le mépris ou le désintérêt. On la compare au sérieux et à l’efficacité de la science.
S’il n’est pas possible de définir l’objet de la philosophie, on va la définir par sa forme, c’est-à-dire sa démarche. Le but de la philosophie n’est pas d’augmenter quantitativement les connaissances, il s’agit d’un savoir du premier degré qui va en examiner le sens, la validité et la qualité. Il va s’agir par conséquent, d’une invitation à penser par soi-même.
I – Peut-on penser par soi-même ?
Brouillon : Concentration sur le « Peut-on »
→ Opinion et savoir aller contre l’opinion (para / doxa)
→ Quel est l’implicite de la question qui va nous permettre de problématiser ? 1ère réaction : Quelle évidence ! Qui pense d’autre que moi-même ? 2ème réaction : Nous sommes peut-être les seuls auteurs de nos pensées. 3ème réaction : Qui m’influence ?
• « Peut-on » traduit la capacité → Possède-t-on la capacité et sait-on s’en servir ?
C’est tellement plus facile de laisser penser les autres à sa place. On a le choix et les humains sont les seuls à pouvoir délibérer.
• Il traduit aussi la légitimité → En a-t-on le droit ? Si oui, en a-t-on le devoir ?
Problématique : Est-on capable de penser par soi-même et si oui, faut-il revendiquer ?
La pensée autonome n’est pas immédiate : Il existe des déterminations qui pèsent sur ces pensées
La Bruyère : « Quand on vient au monde il est trop tard. Tout est dit ! »
Première détermination : La culture et la langue
« A chaque langue son monde » ; La langue influence la pensée, elle