La place de la femme dans le monde
Le 8 mars 2012, c'était la Journée de la Femme. Nous oublions souvent que nos grands-mères se sont battues pour leurs droits et nous récoltons aujourd'hui les fruits de cette bataille : l'égalité des sexes. Pourtant au Québec, des inégalités persistent, qu'on parle au niveau économique ou du sexisme dans le milieu professionnel. Ailleurs dans le monde, plusieurs femmes n'ont pas nos acquis. Elles profitent de cette journée pour manifester dans leur pays, parfois aux risques de recevoir des coups. On y dénonce la violence conjugale comme le fait l'indienne Sampat Pal Devi, fondatrice du Gulabi Gang (Gang des saris roses). Reconnaissables grâce à leurs vêtements de couleur rose éclatante, elles défendent leurs droits contre la maltraitance, le viol et la violence conjugale.
Les pays du Maghreb tels que la Tunisie, le Maroc et l'Égypte voient les droits des femmes menacés par la montée de l'islamisme après les événements du « printemps arabe ». Les Tunisiennes désirent garder leurs droits à l'égalité devant un gouvernement islamique. Les Marocaines demandent plus de droits pour être égales à leurs confrères. Le 10 février dernier, le gouvernement marocain a permis la levée des réserves exprimées à la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discriminations à l'égard des femmes (CEDAW). En résumé, cela veut dire que ce gouvernement va modifier sa législation nationale et va ainsi faire un pas de plus vers l'égalité juridique des femmes au Maroc.
Les pays du Moyen-Orient ont connu des avancées en ce qui concerne les droits des femmes ces dernières années. Par contre, au Yémen et en Irak, la situation des femmes s'est détériorée. Pour sa part, le roi Abdallah d'Arabie Saoudite a permis le droit de vote aux femmes en 2010. Les Saoudiennes n'ont toutefois pas le droit de conduire ou de voyager sans