La place du roi dans les pensées de pascal
On remarque dans un premier temps que la société est hiérarchisée, ce que Pascal ne critique pas puisque, au contraire, il pense que cela est juste pour garantir l'ordre. Au sommet de cette hiérarchie, le roi devrait, selon l’auteur, travailler à l'image du « Grand Seigneur des Turcs » et contrairement à la pratique. Il est contre la tyrannie et contre le désir de domination universelle, l’abus et la démesure. Consentant pourtant au fait que la puissance du roi vienne de la force, Pascal affirme que c’est un mal nécessaire car il garanti la paix politique. En effet, au bas de l'échelle, le peuple, qui, sans le savoir, fait preuve d'opinions « saines », et par la même, possède une certaine sagesse, doit être écouté car il ne conteste rien pourvu que les choses lui semblent juste. Ainsi le roi serait guidé par l’opinion publique ce qui rendrait les choses plus justes.
De plus, Pascal remet en cause la monarchie héréditaire : « On ne choisit pas pour gouverner un vaisseau celui des voyageurs qui est de la meilleure maison », (f.28). Ce système monarchique est en effet très contestable quand à la justesse du choix, qui n’en est pas un. Cependant il est conscient qu’avec ce type de monarchie, tout coup d’état est évité pour le bien du peuple.
Enfin, Pascal affirme que le roi n’est qu’un homme aussi malheureux que les autres s'il n'est pas « diverti » : « un roi sans divertissement est un homme plein de misère » (f.127). Le roi est donc un homme parmi les autres qui doit se divertir lui aussi pour éviter de penser à sa mort, sachant qu’il n’est pas moins mortel que les autres. Pascal différentie bien le roi à une quelconque divinité.
Pour conclure, la place