La pleiade

1309 mots 6 pages
La Pléiade *
« Cette collection de la Pléiade est un chef-d’œuvre. Je vais faire des économies pour me la procurer.
Lisible, pratique, savante sans pédanterie, c'est un des motifs d'orgueil les plus légitimes de l'édition Française. »
Mines de rien de Robert Desnos, Le Temps qu'il fait, 1985

Les pléiades sont, dans la mythologie grecque les sept filles de Pléioné et d’Atlas, qui après leur suicide se sont métamorphosées en groupe de sept étoiles. Au 3ème siècle avant J.-C., la Pléiade désignera un groupe de sept poètes grecs d'Alexandrie.
En France, Vers 1549-1560, une « brigade idéale » de poètes forme une nouvelle pléiade. Pierre de Ronsard prend l'initiative de regrouper autour de lui et de Joachim du Bellay des « étoiles littéraires », baptisées « Pléiade » en 1553. Elle comptera en son sein (en plus de Ronsard et Du Bellay) J.A. de Baïf, Pontus de Tyard, E. Jodelle, Dorat (successeur en 1582 de J. Peletier du Mans, lui-même remplaçant de Guillaume des Autels) et R. Belleau (successeur en 1554 de J. de La Péruse). A vrai dire, cette Brigade constitue moins une école qu'un groupe, fédéré par la même volonté de rénover les formes poétiques. Le souci majeur de la Brigade, élevée sous l'égide de Jean Dorat, est de faire reculer le «Monstre Ignorance» par la diffusion de la culture antique. Conscients de la nécessité d'enrichir la langue française, ces jeunes poètes voient dans l'imitation des Anciens une possibilité d'intégrer des formes nobles délaissées par le Moyen Age et d'enrichir le vocabulaire. L'imitation des Anciens constitue pour La Pléiade, non pas une vulgaire copie des œuvres antiques, mais une comparaison et une assimilation aux textes sources qui viennent imprégner et inspirer les sept poètes. L'imitation des Anciens n'est pas servile mais libre. Elle s'accomplit dans le processus de recréation, donnant naissance à une œuvre originale et personnelle qui doit s'approcher le plus possible de la perfection et répondre à l'idéal néoplatonicien.

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