La pléiade mouvement littéraire
La Pléiade est avant tout un groupe de jeunes poètes dont Ronsard, voulant se présenter comme l'avenir de la poésie dans une France dépourvue de tradition littéraire. Ce groupe restait néanmoins fragile car les membres tous très différents se sont engagées assez tôt sur des voies divergentes, donnant une orientation particulière à l'ambition initiale. Il y a deux groupes à l'origine, celui du collège de Coqueret et celui du collège de Boncourt. Dans les deux établissements, de jeunes élèves apprennent le grecs et les théories humanistes. Le groupe Coqueret appelé la "Brigade" se rassemble autour de Ronsard et Du Bellay. Ils se considèrent ainsi comme la nouvelle génération poétique. Plus tard, Ronsard y distingue une "Pléiade" de poètes, c'est-à-dire un groupe privilégié de sept individus censés se partager les divers genres poétiques. Les membres s'efforcent de mettre en place le grand principe de l''imitation" des lettres antiques, pour lesquels tous voue un véritable culte. Ainsi, il faut lutter contre le monstre de l'ignorance en s'inspirant des textes de l'antiquité et des poètes contemporains, italiens et néo-latins. Les poètes de la Pléiade s'imitent également entre eux, et presque tous viendront à imiter avant tout Ronsard. Il ne s'agit pas là de se laisser enfermer dans le cadre d'une culture figée, mais plutôt de faire revivre la littérature que l'on étudie et d'en explorer toutes les possibilités. En effet, la Pléiade aborde tous les genres, de l'épopée aux formes brèves, tous les styles et tous les tons. On s'approprie seulement le texte des autrui pour l'améliorer. Le platonisme est encore présent dans la conception nouvelle de la littérature que mettent en place les jeunes poètes. L'inspiration est aussi un des grands principes de la Pléiade. Cette conception nouvelle de la création poétique souligne l’importance des poètes dans la société, et va de pair avec l’idée qu’ils se font du métier d’écrivain : ce qui est en