La porte basse
Nous le voyons à travers cette observation que la porte renferme en elle un large spectre de définitions, de concepts, symboles et sentiments, vouloir traiter ce sujet de façon exhaustive relève de l’impossible, l’humilité suggère d’appréhender ce sujet comme des tentatives d’exploration par franchissement de portes matérielle, conceptuelle ou symbolique.
La porte est avant tout un objet disposé sur une ouverture réalisée sur un édifice pour contrôler son accès. C’est une invention humaine remontant à nos origines et au besoin de construire un espace clos et de protéger son accès, puis généralisée à tous les ouvrages ou espaces que l’homme a construit ou a délimité (chambre, maison, magasin, écoles, faubourg, hôpitaux, espaces cultuels, ville etc.
Sur le plan fonctionnel elle est au seuil de deux espaces qu’elle permet d’unir ou de séparer, le dehors et le dedans l’intérieur et l’extérieur, le sacré et le profane, etc.
Elle dispose d’une paroi mobile qui confère à celle-ci son état ouverte ou fermée.
A l’état fermée la porte est passive elle s’oppose au passage, les espaces qu’elle sépare ne communiquent pas, elle ne permet pas l’échange ou le mouvement, elle signifie la rupture, la séparation. Ouverte la porte, elle s’efface pour libérer les énergies et permettre les échanges elle signifie la liberté de mouvement entre les espaces, c’est une invitation à l’initiative et à l’action, au changement, à la découverte. L’existence d’un espace et l’existence de la porte, sont intimement liées.
Sur le plan symbolique,