La poésie : caractéristiques du poètes
Question de corpus : Quels sont les caractéristiques particulier attribués au poètes dans ce corpus de texte ?
Le corpus de texte que nous allons étudier aujourd'hui réunis quatre poèmes du XIXeme siècle. Le premier s'intitule « fonction du poète », il a été publié en 1840 dans Les Rayons et les ombres de Victor Hugo. Les deux suivants sont des poèmes de Charles Baudelaire, l'un s'appelle « l'Albatros » et a été publié en 1849 dans les fleurs du mal ; le second, « Le fou et la Vénus » a été publié vingt ans plus tard dans Spleen et Paris. Notre dernier poème est de Tristan Corbière, il se nomme « Le crapaud ». Il fait partit de son recueil : Les Amours jaunes parut en 1873.
On se demande alors quelles sont les caractéristiques attribués aux poètes dans ce corpus ?
Tout d'abord, la place du poète est apparenté à des animaux dans les poèmes « l'Albatros » et « Le Crapaud ». En effet, dans l'Albatros de Baudelaire, le poète est animalisé, comparé à un albatros : très majestueux dans le ciel car c'est son élément mais ridicule sur terre et au contact des hommes. On voit leur agilités dans le ciel par l'emploi de «ces rois de l'azur» (v6) ou encore « prince des nuées » (v13) qui les valorise amplement et montre toute leur beauté. A contrario, on voit leur maladresse sur terre par l'utilisation d'adjectif péjoratif pour les qualifier tel que « maladroit et honteux » (v6) ; « gauche et veule » (v9). Le vers 13 crée une chute car il arrive en fin de poèmes et montre alors explicitement que l'Albatros et le poète sont semblable : « Le poète est semblable au prince des nuées. » en effet, de même que l'Albatros selon le poète, les poètes en général se situent au dessus du commun des hommes lorsqu'ils sont seuls, qu'ils écrivent de même que quand l'Albatros vole. Mais, mêlés à la foule il n'est rien et devient ridicule car il est complètement incompris par le monde. De la même façon, le poème de Tristan Corbière intitulé « Le Crapaud » montre