La princesse de clèves
I-portrait de l'honnête femme du 17ème siècle : Madame de Lafayette expose d'abord la stupéfiante beauté de son héroïne « La princesse de Clèves ». En effet l'accent est d'abord mis sur « une beauté » qui ne détaille aucune description. Lorsque la narratrice veut donner des précisions, elle ne donne que de très vagues indications, indices d'aristocratie, plus que des caractères distinctifs : « blancheur de son teint », « cheveux blond », « régularité de tous ses traits ». C'est comme si en détaillant une telle beauté, on risquait d'en affaiblir l'attrait. Le portrait de la princesse de Clèves renvoi à une double idée : une personnalité exceptionnelle mais aussi une grande fragilité. Sa description, son portrait et les effets qu'elle produit sur les autres traduisent la vision du monde de l'auteur. Derrière ce portrait, on perçoit une vision tragique de l'être humain