la démocratisation du système politique en Rd Congo a donné une opportunité aux provinces de jouir de leur autonomie administrative et financière tout en comptant sur la mise en place des institutions comme l'assemblée provinciale et l'exécutif provincial, dont la dernière est instituée par ordonnance présidentielle après élection au suffrage universelle indirecte du gouverneur et son vice par les députés provinciaux. Les prérogatives constitutionnelles dévolues aux assemblées provinciales concernent entre autres : le contrôle de l'exécutif, le vote des édits et la représentation de la population.

Il appert donc que l'édit est une nécessité car il régule la vie sociétale et promeut le développement de la province. cependant, en presque 5 ans de législature, l'assemblée provinciale du sud-kivu n'a adopté que 5 édits portant respectivement sur la DPMER : direction provinciale de mobilisation et d'encadrement des recettes, celui portant sur les associations, les marchés publics, le bail, les mutuelles de santé et enfin celui de la déclaration du patrimoine et incompatibilité des fonctions publiques.

L'on peut s'interroger sur la contre performance de cette institution dans la production législative. D'aucuns sont unanimes sur l'inexpérience des députés, la rareté des plénières, le manque de professionnalisme en ce qui est du bureau d'étude du parlement provincial, le manque d'assistant aux Députés provinciaux, les réunions quasi inexistantes des groupes parlementaires, l'absence de l'outil informatique qui devrait loger l'internet pour les recherches. Aussi, le retard dans la conceptualisation et la promulgation des lois nécessaires sur la décentralisation par Kinshasa n'a pas permis la mise en route des prescrits ayant pour rôle de procéder au transfert des charges permettant ainsi la circonspection des matières par les assemblée provinciales aux fins de prendre des édits à leur niveau.

Il est bien clair que les efforts doivent être consentis par les