La propriété privée et le travail selon locke

1023 mots 5 pages
Ce texte de LOCKE traite de la notion de travail, mais plus précisément des rapports qui existe entre le travail et la propriété. De plus, la thèse défendue par Locke est le fait que le travail est celui qui fond et justifie la propriété. En effet, c’est en transformant les produits que la nature met à sa disposition que l’homme en devient le propriétaire. Également, le travail dans ce texte est envisagé comme cette activité par laquelle l’homme s’approprie ou transforme la nature. En travaillant la nature, l’homme la modifie et s’en empare. Puis, la propriété est l’acte par lequel les choses naturelles, communes à tous, sont l’objet d’une appropriation par un seul en vertu du travail qu’il effectue sur ce donné naturel. On peut donc se demander, selon quel principe l’homme peut-il revendiquer qu’une chose lui appartient sans qu’autrui puisse lui disputer ce droit ? Tout d’abord nous étudierons la naissance de l’idée de propriété, puis comment le travail fonde la propriété. Et enfin, la distinction entre possession et droit de posséder.

L’idée principale est de savoir d’où vient l’idée de propriété. Pour cela, LOCKE se place dans le contexte de la nature. De ce fait, il part de l’hypothèse d’un lieu sans droit de propriété, où tout est commun à tous et un jour nait ce droit. Il nous donne l’exemple d’un homme quelconque qui ramasse des fruits dans un bois. Ce geste nous montre bien que cela concerne l’ensemble des hommes. Ici, il place l’homme dans un « état de nature ». De plus, dans cet état, il y a deux droits naturels dont la liberté individuelle et la propriété privée. C’est ce dernier droit que LOCHE met en valeur, puisque d’après lui, en prenant un fruit, l’homme se donne le droit d’en faire ce qu’il veut, de le faire sien. L’homme sans avoir conscience de ce droit, le crée. La cause de cette création est le fait que peu importe si ce bois lui appartient ou non, il s’en approprie une partie via les quelques pommes et les glands, par une sorte d’instinct.

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