La Préférence pour l'inégalité
INTRO
Nos stés « choisissent » l'inégalité. Elle serait bonne pour la croissance. Pour d'autres, un principe abstrait. M. Thatcher et R. Reagan accomplissent dans les 1980s révolutions inégalitaires, affichées comme telles. Aujourd'hui, militants du Tea Parties refusent l'assurance santé universelle.
Solidarité = attachement aux liens sociaux qui nous font désirer l'égalité de tous, surtout de ceux que nous ne connaissons pas. La lutte pour les inégalités suppose un lien de fraternité préalable, ie un sentiment de vivre dans le même monde social.
De nos jours, on s'est habitué à la présence des mendiants et des SDF.
« Ras-le-bol » fiscal : refus de payer pour ceux qui ne le mériteraient pas. Montée du populisme et de la xénophobie. Pendant ce temps, les partis de gauche semblent désarmés par la distance entre leurs principes et la nécessaire adaptation au nouvel ordre du monde. Dans plusieurs pays d'Europe, on vote peu et on vote contre. On ne croit pas à la solidarité des uns envers les autres. Les étrangers (ou supposés tels) deviennent la source de tous nos malheurs.
La création de richesse bascule vers les pays émergents devenus les usines et les créanciers de la planète.
=> Le déclin de la solidarité est la conséquence de la croissance des inégalités et que ces inégalités accrues sont le produit des mécanismes économiques auxquels nous ne pouvons pas opposer autre chose que notre indignation.
On pense que la fraternité est une conséquence mécanique de l'égalité : + nous sommes égaux, + nous devenons frères ; - nous sommes égaux, - nous nous sentons frères. On peut se demander si le creusement des inégalités ne résulte pas de l'affaiblissement de la solidarité. Mais c'est aussi la faiblesse de ces liens de solidarité qui explique le creusement des inégalités. Quand le social se défait, le communautaire, le national et le religieux prennent leur revanche. Le