La publicité comme interface stéréotypée
Tout d'abord je vais vous expliquer le choix de ce titre. C'est du au fait que malgré une évolution sensible des sports et des sociétés, les rôles féminins et masculins demeurent largement stéréotypés dans le cadre publicitaire. En effet, seuls ou à plusieurs, les hommes couvrent près des deux tiers des publicités utilisant les APS (Activité Physique et Sportive) présentent dans les magazines de ces dix dernières années.
L’analyse de ce stéréotype indique que l’homme est, sans conteste, la figure humaine de proue, loin devant les femmes , soulignant la véritable anthropologique véhiculée par les publicités utilisant les APS comme vecteur ou cible. En effet, vendre un produit ou un service sportif exige la présence masculine, aujourd’hui en France… Cependant, aucune concertation ou règle écrite ne le stipule, bien évidemment. La publicité sportive devient alors une véritable pierre angulaire de l’identification des plus jeunes aux activités physiques et sportives, et le fait que l'homme soit majoritairement présent n’étonne que peu voir pas du tout.
D'autres éléments stéréotypés présent dans les publicités à thématique sportive semblent encore mobiliser D’une part, le traitement des sportives est moindre que celui des sportifs et d’autre part, les agences et les médias continuent de valoriser pour les hommes la force et la performance, tandis que les femmes sont presque toujours représentées par des images faisant appel à la sensualité. En effet, dans ce cadre médiatique dominant, les symbolisme sexuels sont largement utilisés pour maintenir un clivage précis, ce clivage est assez bien démontré dans la phrase de C. Brocard en 2000 « L’exploit sportif réalisé par une femme est presque toujours rapporté au modèle de l'homme » et le meilleur exemple est celui de Florence Artaud, au départ de la route du Rhum, qui devient le jour de sa victoire à la Une du Parisien : ‘Flo, t’es un vrai mec !’. De son côté, l‘agence de