La puissance maritime britannique 1815-1914
« Qui tient la mer tient le commerce du monde ; qui tient le commerce tient la richesse ; qui tient la richesse du monde tient le monde lui-même ».
Analyse : GB dimension insulaire + Empire : ensemble de territoires gouverné par une puissance unique. Domination impérialiste, cf. G. PEREVILLE, contribution de la Sorbonne, Enjeux et puissances pour l’histoire des relations internationales. Le débat impérialiste fait son apparition sous Disraeli.
Définition de la politique de l’impérialisme : politique d’un état visant à réduire d’autres états sous sa dépendance politique ou économique ». R. ARON, Paix et guerre entre les nations : importance d’une conduite diplomatique, stratégique d’une unité politique qui édifie l’Empire (soumet à sa loi des populations étrangères).
Notion de puissance : définition reprise par DUROSELLE
Notion de puissance : capacité de modifier des volontés extérieures.
Puissance désigne la puissance et une puissance (état)
Relève du domaine des relatons internationales.
R. FRANCK (Sorbonne) définit une grande puissance : état qui a les moyens et la volonté de faire prévaloir auprès de n’importe quelle autre puissance dans de nombreux domaines et de façon durable, ses intérêts et ses conceptions, et qui, de fait, dispose d’un haut niveau d’indépendance et d’action.
Thalassocratie à échelle mondiale : puissance fondée sur la domination des mers (sea power).
Bornes chronologiques : 1815 fin des french wars, apogée de la puissance britannique, puissance navale, puissance maritime, donc navale, commerciale et coloniale.
1918 : moment de doute, de réflexion sur le déclin de la puissance britannique.
Vocation maritime ancienne et intégrée à la britannitude (identité nationale britannique).
G. MULAT, L’identité britannique aux miroirs de l’Empire : la puissance maritime se confond avec la politique impérialiste qui fait de la GB une thalassocratie et la politique impériale accentue le