Introduction

Selon le dictionnaire Larousse, le mot qualification signifie le « fait d’avoir la formation et l’expérience nécessaire pour exercer un métier ». Cette interprétation repose principalement sur deux notions capitales : Formation et expérience. Une formation académique qui consiste de la période d’acquisition du savoir, et les efforts de l’individu à développer son niveau d’éducation, dans un domaine professionnel particulier, et qui est marqué par l’obtention de diplômes et attestations qui confirment les compétences acquises. Et deuxièmement, l’expérience professionnelle constituée des connaissances que l’on a acquises par la pratique.
La démarche de qualification consiste à confirmer, après vérification, qu’une personne a, pour une durée déterminée, le savoir-faire (skills) pour occuper un poste, et réaliser des tâches de façon autonome. Elle s’accompagne d’outils d’une définition des tâches à réaliser, d’un enregistrement de la qualification et de mesures d’évaluation appropriées. Et elle a comme objectifs :
1.Répondre aux exigences réglementaires
2.Développer les expertises internes pour relever les défis de demain
3.S’adapter aux changements d’organisation interne ainsi qu’au marché
L’histoire économique du Maroc peut être subdivisée en deux grandes périodes. La première phase est celle d’un « développement protégé » que les économistes auraient tendance à qualifier de modèle de l’import substitution et la seconde période est celle qui débute avec les années 80 marquées par un revirement de sa politique macroéconomique en faveur d’une grande ouverture économique. La mise en place progressive d’une zone de libre échange avec l’Union Européenne à l’horizon de 2010 a accéléré le processus d’ouverture et de recherche des performances des entreprises marocaines. Or, le Maroc apparait aujourd’hui particulièrement en retard puisque les PME marocaines n’ont pas encore bien assimilé l’importance du facteur humain.
Durant les dernières années,