La rainie
Sommaire [masquer]
1 Biographie
2 Hommages
3 Iconographie
4 Notes et références
5 Voir aussi
5.1 Bibliographie
Biographie[modifier]
Fils cadet de Jean Nicolas de Traslage, il reçoit la terre de La Reynie, misérable fief de 200 livres de revenu annuel, de la famille de sa grand-mère, née Hugon. En 1698, il hérite du château de Traslage (Vicq-sur-Breuilh, Haute-Vienne), de son neveu l'abbé Jean Nicolas de Traslage, puis en 1705, il achète la baronnie de Vicq (Vicq-sur-Breuilh). Magistrat au présidial d’Angoulême, puis président à celui de Bordeaux, il résiste à la Fronde, sert d’intendant au gouverneur de Guyenne, le duc d’Épernon, qui le fait connaître à la cour.
La Reynie administre la fortune du duc d’Épernon sans oublier la sienne : en 1661, il achète pour 320 000 livres une charge de maître des requêtes au Conseil du roi. Il est pressenti par Colbert pour inaugurer la nouvelle charge de lieutenant de police de Paris en 1667, charge qu’il assume pendant trente ans. La Reynie devient conseiller d’État en 1680.
« La police consiste à assurer le repos du public et des particuliers, à protéger la ville de ce qui peut causer des désordres ». L'édit que présente Colbert à Louis XIV (Edit de Saint-Germain-en-Laye, 15 mars 1667) résulte de l'évolution des mœurs françaises depuis quelques siècles en matière de sécurité publique. Il envisage une approche globale de la criminalité et constitue l'acte fondateur de la police sous l'ancien régime en clarifiant une situation héritée du Moyen Âge.
La Police et la sûreté rétablies dans Paris, 1665. Charles Le Brun. Esquisse pour la Galerie des glaces. Le sujet est l’établissement de l’éclairage public et d’une garde sous les ordres d’un lieutenant de police (1667) destinés à mettre fin à l’insécurité qui régnait dans la ville de Paris dès la nuit tombée. Le premier lieutenant de