En France, en 1996, selon l'INSEE les 10 % de ménage actifs ayant les revenus avant redistribution les plus faibles avaient un revenu de 4779 euros et un revenu après redistribution de 8786 euros. La redistribution est la redistribution de revenus (revenus de transfert) vers une partie de /ou toute la population. Il existe deux redistributions : la redistribution horizontale qui permet de maintenir les ressources de personnes touchées par des risques sociaux qui font baisser le revenu (la vieillesse, le chômage, la maladie et avoir des enfants). Cette redistribution obéit à une logique d'assurances c'est à dire qu'il faut avoir cotisé pour bénéficier de cette redistribution. En outre, il y a la redistribution verticale qui vise à diminuer les inégalités. Elle répond à une logique d’assistance c'est-à-dire qu’elle est assise sur les impôts. Ainsi, les inégalités de revenus semblent les plus visibles. Les revenus sont les ressources qui permettent aux ménages de subvenir à leurs besoins et de consommer. Les revenus sont composées des revenus primaires et de transfert moins les impôts et cotisations sociales. En outre, la protection sociale à travers la redistribution est l’une des manifestations de l’Etat-providence dans la vie sociale et économique.
Mais cette protection sociale est-elle efficace ? Permet-elle de réduire les inégalités de revenus ?
Ces questions nous amène à étudier dans une première partie son inefficacité surtout à travers l’exemple de la France et de son modèle corporatiste, et qu’il existe inégalités. Puis dans une seconde partie, la redistribution peut être efficace à travers l’exemple universaliste.

Tout d’abord, la redistribution est inefficace dans le système corporatiste.
En effet, le système de protection sociale française est corporatiste et bismarckien ; les prestations ne visent que les travailleurs. Ainsi, celui-ci répond à une logique assurantielle. Donc la première inégalité apparaît, ceux qui ne travaillent pas