La relation avec les transporteurs et les ent
Introduction :
Le journal France-Antilles rapportait le 12 mars 2011 : « Un accident pour le moins insolite mais aux conséquences sérieuses s’est produit mardi matin, rue Émile-Dessout, à Jarry. Pour une raison inconnue, la cargaison d'un camion transportant des matériaux de chantiers, s'est renversée sur une voiture, aux alentours de 10 h 45 ».
Ce fait qui est loin d’être rare, attire notre attention sur l’importance de la sécurité dans le transport et en particulier des matériaux de chantiers. Ici, la raison de l’accident est qualifiée d’inconnue. Si l’on exclut les causes externes (intervention d’un tiers, défaut de la chaussée…), il est très vraisemblable qu’une erreur d’origine humaine (très probable) ou mécanique (peu probable) voire les deux soit à l’origine de l’accident*.
Le transporteur effectuait cette prestation pour le compte d’un marchand de matériaux (transport pour compte d’autrui) ou transportait ses propres marchandises (transport pour compte propre).
La première situation est très fréquente, car les entreprises industrielles et commerciales n’ont pas en général les moyens ni la volonté d’investir dans une flotte de véhicules et de gérer des salariés. Cela pose le problème de la relation du transporteur et de l’entreprise industrielle (nous concentrerons notre exposé sur ce type d’entreprise dont les produits ne sont pas facilement palettisables). Chacun des acteurs a un métier spécifique. L’industriel obtient un produit fini à partir d’une matière première qu’il transforme. Le transporteur quant à lui achemine la matière première et livre les produits finis.
Certes, il arrive qu’un industriel souhaite contrôler la partie amont ou aval du processus et donc veut réaliser le transport dans un objectif stratégique. Il doit alors apprendre un nouveau métier.
L’entreprise Bio-Métal fabrique notamment des matériaux de chantiers (tôles ondulées et treillis béton par