La relation franco-africaine cinquante ans après les indépendances : rupture ou continuité ?
Même s'il y a cette volonté politique affichée par la quasi totalité des dirigeants africains actuels, de voir leurs pays sortir de la précarité, il n'en demeure pas moins que le chemin à parcourir pour endiguer ce fléau entretenu quarante ans durant, sera pavé d'obstacles tributaires des acquis et intérêts protégés. La France Afrique de son idéologie créatrice, est un grand mal pour l'Afrique, car elle a endeuillée de nombreuses familles par le financement de guerres civiles, par la spoliation de ses biens, et l'instauration d'une culture de la corruption favorisée par l'ignorance des populations.
Ne pourrait-on pas penser, à la lumière de ce qui précède, que l'Afrique a été ces cinquante dernières années, beaucoup plus importante pour la France que la France ne l'a été pour l'Afrique ? L’inverse serait tout aussi valable dans la mesure où la logique paternaliste entre les deux « obligés », permet de les comparer aux liens solides existants entre « un pantalon (l’Afrique) et une ceinture (la France) ». Il nous suffit pour nous en convaincre, de constater les importants bénéfices réalisés par les entreprises françaises, estimés en milliards d'euros par an. L'Afrique constitue un véritable puits de ressources, en produits aussi divers que lucratifs, avec du bois, de l'uranium, du manganèse, du fer, du pétrole, du café, du cacao, et l’on passe.
Les services dans les domaines du transport, du bâtiment et travaux public, des