La responsabilité dans Frankenstein
1535 mots
7 pages
Victor Frankenstein était un jeune homme plein d'avenir. Doté d'une grande intelligence et de toutes les ressources dont il avait besoin, il semble être voué à la réussite sous toutes ses formes. Cependant, sa situation parait se détériorer lorsqu'on l'envoie étudier, loin de ses proches, à Ingolstadt, où il réalisa que les études de la science n'était pas conforme à ses attentes. Le temps passe et les choses changent, Frankenstein, qu'on croirait pris d'une démence chronique, tente de réanimer un corps sans vie. Lorsqu'il réussit finalement, ses attentes se retrouvent encore une fois flouées: il a créé un montre. Pris d'une fièvre qui le cloue au lit, il ne peut accepter ce qu'il a créé. Le monstre est alors libéré dans la nature pour ensuite perpétuer une série de crimes. Tout au long de l'histoire, Victor est torturé par sa conscience et son sens de la responsabilité; doit il avouer et assumer son geste, ou garder le silence. C'est d'ailleurs un problème très courant auquel n'importe quel être humain libre devra faire face dans sa vie, car on prend souvent des décisions et nos engagements face à celles-ci nous forcent moralement à y accorder notre responsabilité. Cependant, comme notre qualité d'agent libre nous le permet, on choisit parfois d'écouter ou non notre conscience et ce dilemme s'en suit: est-il possible d'échapper à son sens de la responsabilité sans en subir les conséquences ultérieures. Tout d'abord, j'aimerais faire remarquer qu'un des groupes les plus sujets à cette décision sont les scientifiques, autant dans le roman de Mary Shelley que dans la société actuelle. Comme De Vinci qui a dû profaner des cadavres, les scientifiques ont souvent dû faire des gestes contre la conscience morale de leur époque afin de faire des progrès dans leur domaine. Un exemple actuel serait la polémique sur l'utilisation des cellules souches, qu'on ne peut obtenir que des embryons. Cependant, il ne faut pas oublier que Mary Shelley ne semble pas vraiment