La Ronde
La nouvelle « La Ronde » est issue du recueil « La Ronde et autres faits divers » de Jean-Marie Gustave Le Clézio.
Nous venons d'analyser cette nouvelle nommée « La ronde » de 1982.
Nous allons faire un tableau qui rend compte des éléments stables du XIXe siècle présents dans cette nouvelle ainsi que les éléments réalistes en évolution au XXe siècle.
Tableau Comparatif :
Eléments Stables
Eléments en Evolutions
Réalisme des lieux
Ecriture du réalisme
(Langage courant)
Réalisme du temps
Réalisme Social
Réalisme psychologique
Le registre du corps
(Douleur)
Les effets du réel
(Détails et Description )
Rappel :
La Ronde
C’est l’histoire de deux jeunes filles, Titi et Martine, qui étudient la sténographie. Elles sont amies depuis 1 an et Titi est clairement la meneuse. Pour l’impressionner, son amie décide de faire une ronde avec elle dans la ville en vélomoteur, sur la rue de la Liberté, pour faire quelque chose de spécial.
On apprend à la fin que ce quelque chose sera de voler le sac à main d’une dame. Mais l’auteur ne laissera pas ce crime impuni. Il y a énormément de descriptions physiques, et des sensations des jeunes filles. L’angoisse, le stress, la paranoïa et la torpeur sont décrits de façon très précise.
On note aussi la présence des couleurs -le rouge, le bleu, les éclats de lumière- qui sont omniprésentes tout au long du récit. Les rues sont désertes, mis à part les protagonistes, les gens sont chez eux, comme en prison, devant la télévision et Martine sent leur regard sur elle. Ce sentiment oppressant dure jusqu’à ce que Martine pense : « Ils peuvent espionner avec leurs yeux étrécis, qu’est-ce que ça peut faire ? » (p.23), alors elle est libre de commettre son acte.