Le 8 Février dernier, un scandale alimentaire éclate, aussi bien en France qu’au Royaume-Uni et même à l’échelle Européenne. De la viande de cheval est retrouvé dans certains produits d’un géant de l’alimentaire ; Findus. En effet, des plats cuisinés certifiés 100% bœuf sont en fait « des lasagnes à la viande de cheval ». Depuis l’annonce de cette tromperie au consommateur, journalistes, animateurs de télé, ministres, présidents enquêtent, débattent et même plaisantent sur le sujet. « Confiance », « traçabilité des produits », « fraude », « pratiques abusives » sont des termes qui reviennent fréquemment au petit écran ou dans la presse écrite. De plus, que ce soit les salariés ou les consommateurs, ils s’impliquent de plus en plus dans ses affaires qui font la une des journaux. Le citoyen change et évolue avec son temps, il prend plus au sérieux les crises alimentaires, sanitaires, sociales ou environnementales. Et cela ce ressent dans son mode de consommation. Ce dernier s’oriente vers les achats responsables, ce qu’on appelle le « commerce éthique ». Celui ci vise à acheter des produits fabriqués dans une entreprise qui est socialement et environnementalement impliquée, une entreprise dite « verte » et « responsable ». C’est pourquoi les organisations, voulant satisfaire au mieux leurs clients ou plutôt gagner des parts de marché, changent leur stratégie pour une vision plus socialement responsable. Cependant, devenir entreprise verte n’est pas aussi simple, cela a un coût. Et en plus d’être « sociétalement » responsable, elles doivent créer ou maintenir des emplois, répondre aux exigences des clients, respecter les nouvelles lois, quotas, normes, avoir une bonne côte boursière, investir, … Bref, on demande toujours plus aux entreprises.
Ainsi, être responsable au niveau sociétal/social et être compétitif, est-ce possible ? Performance sociétale et performance financière/économique peuvent elles cohabiter ?
Si plusieurs études ont renoncé à cette alliance,