La réforme scolaire
Hypothèses :
Était-ce une bonne idée d'accorder une plus grande importance à l'évaluation des compétences qu'à l'évaluation des connaissances?
Quel sera l'impact sur les élèves dont le parcours scolaire aura été fait sous cette réforme?
2. Élaboration de la problématique
a. - En 2000, le ministère de l'Éducation du Québec a donné le coup d'envoi d'une réforme des programmes scolaires qui s'applique à toutes les écoles, tant au public qu'au privé.
Depuis 2003, la réforme est mise en œuvre graduellement au secondaire.
Il est maintenant question d'approche par compétences. Par cette approche, on veut que l'élève, au moyen des différents apprentissages effectués en classe, acquière des compétences de deux types :
Des compétences disciplinaires, qui se rapportent aux disciplines de base telles que le français, les mathématiques et les arts.
Des compétences transversales, qui concernent le développement intellectuel aux méthodes de travail au développement personnel et social à la communication.
Le temps d'enseignement est déterminé par le conseil d'établissement et il doit permettre à l'élève de réaliser les apprentissages requis. L'objectif de la réforme scolaire est de recentrer l'école sur les matières de base, notamment le français, les mathématiques et l'histoire, et de la rendre plus stimulante, surtout pour les garçons qui, comme le démontrent les études, ont des difficultés à s'identifier à l'école et à ce qu'on y enseigne.
La réforme est appliquée différemment dans les divers établissements scolaires puisqu'elle n'est pas comprise de la même façon partout.
Les élèves s’appellent maintenant des apprenants et les enseignantes et les enseignants sont devenus des accompagnateurs.
Le bulletin est converti en relevé de compétences, les notes sont remplacées par des lettres, les examens sont transformés en situation complexe d’apprentissage.
La plupart des enseignants s'entendent pour dire que la réforme