La république de platon
- A - 412c-414c, pp. 164-166. - Choix de l'élite :
1) [412c] Recrutement des chefs parmi les meilleurs des vieillards, ceux qui ont de l'intelligence, de l'autorité et du dévouement à l'intérêt public. Ils sont issus des gardiens.
2) [413c] Les gardiens futurs chefs devront posséder trois qualités nécessaires au bien de la Cité : - ne pas être ambitieux sous l'effet du temps ou du raisonnement ; - ni sous l'effet du chagrin et de la douleur ; - ni sous l'effet du plaisir ou de la crainte. On contrôlera la possession de ces qualités.
3) [414b] Ceux qui auront satisfait à l'ensemble des épreuves seront appelés « gardiens accomplis » et les autres « gardiens auxiliaires ».
- B - 414c-415c. - Pour que tout citoyen joue son rôle sans récriminer, on inventera un « noble mensonge » : le mythe des trois genres.
Si la contrée où se trouve la Cité est la mère de tous les Citoyens qui doivent la chérir, certains appartiennent : - à la race d'or : les gardiens accomplis et les magistrats ; - d'autres à la race d'argent : les gardiens auxiliaires ; - d'autres encore à la race de fer et d'airain : les artisans et les laboureurs. Leurs rejetons devraient leur être semblables mais il se peut que d'un genre naisse un enfant d'un autre genre puisque tous les citoyens sont frères.
- C - 415d. - Comment faire pour que les auxiliaires soient des bergers et non des loups pour les autres citoyens ?
Outre les précédentes mesures d'éducation, il faut que les gardiens vivent en communauté et ne possèdent rien en propre. Ils seront les salariés de la Cité car s'ils possédaient des biens, et de l'argent, ils deviendraient aussi individualistes et hargneux que les laboureurs accrochés à leur lopin de terre. (Suite des exigences dans le livre IV)
LIVRE IV : BONHEUR DES GARDIENS SUBORDONNÉ À CELUI DE LA CITÉ ; PARALLÉLISME ENTRE LA JUSTICE DANS L'INDIVIDU ET LA JUSTICE DANS LA CITÉ
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