La révolution nationale 6 mai 1944
« Révolution Nationale » est un hebdomadaire politique et littéraire mis en place notamment par Jean Fontenoy sous l’occupation, Jean Fontenoy fut un collaborationniste convaincu né en 1899 et qui est mort en 1945. Pendant l’occupation allemande il a joué l’intermédiaire entre le chef du gouvernement Pierre Laval et l’allemand Otto Abetz, ambassadeur de France. A la fin de l’année 1940, il a participé à la création du « Mouvement social Révolutionnaire » qui fusionnera en février 1941 avec le « Rassemblement Nationale Populaire ». Jean Fontenoy fut également lieutenant de la « Légion des volontaires Français ». En 1942, il fut chargé de mission par Laval en Allemagne puis en décembre 1943, directeur général adjoint de « L’office français d’information ». En avril 1945, devant la défaite des nazis, rongé par le désespoir et par l’Opium il se suicide. En outre, on voit également que c’est un hebdomadaire collaborationniste puisqu’il est dirigé par Lucien Combelle qui est né en 1913 et qui est mort en 1995. C’était un ami de Louis Ferdinand Céline. Il fut secrétaire d’André Gide et sous l’occupation, il s’engagea dans la collaboration. Il a écrit dans la Gerbe, il a participé à la fondation de la « révolution Nationale ». Le 28 décembre 1944 il fut condamné à 15 ans de travaux forcés mais il fut amnistié en 1951. Puis on remarque qu’il y a un certain nombre d’articles écrit par des collaborateurs tels que Drieu La Rochelle romancier, essayiste et journaliste né en 1893 et qui est mort en 1945. Sous l’occupation il devient directeur de la Nouvelle Revue Française. A la libération il refuse l’exil et après 2 tentatives de suicides il meurt le 15 mars 1945. On retrouve également Brasillach né en 1909 et qui fut journaliste, écrivain et un des critiques du cinéma français. Brasillach a dirigé l’hebdomadaire « Je suis partout » dans lequel il laisse transparaitre sa haine des juifs, du front populaire, de la République