La santé et le développement humain - esther duflo
Cercle vicieux : la pauvreté entretient les problèmes de santé de même qu’une maladie peut entretenir le manque de ressources => entraîne les familles dans des situations de plus en plus précaires.
Met en avant rôle de la médecine préventive au niveau individuel.
Solutions non-prises en charge par le secteur privé (non lucratif).
Contre le bon sens : on privilégie naturellement la médecine curative, car son efficacité sur le court terme est visible au contraire de la prévention qui agit sur le long terme et par essence empêche l’apparition de symptômes à guérir. On n’attache de la valeur à un bien que lorsque celui-ci nous est enlevé. Sentiment d’inutilité de la prévention lorsqu’un individu est sain : il n’est pas évident que s’il n’est pas malade, c’est l’effet d’un médicament, d’un vaccin, d’un moyen de contraception…
Nécessité sensibilisation publique entreprise par volonté politique forte.
Contrôler le risque sanitaire plutôt que l’éviter (préservatif plutôt qu’abstinence, solution difficilement envisageable). « Abstain, be faithful, use a condom… or you die ». Ne pas privilégier les solutions les plus efficaces mais celles qui seront le plus facilement généralisables à l’ensemble de la population. le choix consiste soit à recommander un comportement plus sûr, mais plus difficile (voire impossible) à mettre en pratique, soit un comportement peut-être moins sûr, mais davantage à la portée des individus ciblés".
Privilégier le niveau individuel au niveau collectif.
Individus n’encourent pas forcément les mêmes risques et par conséquent n’ont pas besoin des mêmes modes de traitement en fonction de leur âge, de leur sexe, de leur mode de vie, de leurs relations, etc…
Exemple du programme spécialisé Sugar Daddy au Kenya qui s’intéresse à des filles de 15 à 19 ans qui sont en moyenne 5 fois plus susceptibles d’être séropositives (fréquentent des hommes plus âgés contre une